Necrarch & Muriel : Rencontre

Mon aimée, la situtation actuelle du Royaume est certainement difficile. Mais l'avenir est toujours incertain, et apportera toujours son lot de bonheurs et de malheurs.

Cependant, le sentiment que l'avenir doit susciter en nous n'est pas la peur. Trop d'espoir peut aussi être nuisible, puisqu'ils peut être déçu.

Non, ce que doit susciter l'avenir, c'est le courage et la volonté. Savoir affronter les biens comme les maux, et en tirer le meilleur pour soi et les siens, c'est cela qui devrait être notre but à tous.

Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour toujours être à vos côtés, afin que nous soyons ensemble - car on est toujours plus forts à plusieurs - pour voir venir l'avenir... sereinement.

L'avenir ne m'inspire pas de peur mais plutôt beaucoup de doutes. Je veux bien avoir le courage de l'affronter comme je trouverais le courage de surmonter le présent.

Mais la volonté d'allez ou ? Quel but dois je poursuivre ? L'atteindre ou ne pas l'atteindre n'est pas la question, le résultat recherché est plus important, je ne voudrais pas courrir après des chimères.

Voyez vous un avenir à notre histoire ?

Concernant vos buts, vous seuls pouvez les choisir. Vous êtes aujourd'hui une dame respectable et respectée, sultane des Mille et une Nuits et vice gouverneure. A vous de voir ce que vous souhaitez en faire.

Concernant notre amour, j'avoue ne pas m'être posé beaucoup de questions sur son avenir, celui-ci m'ayant toujours semblé nimbé d'un bonheur permanent... Ai-je été trop insouciant? Est-ce là ce qui vous inquiète? Et vous, qu'en pensez-vous, mon aimée?

Ne le prenez pas mal surtout mais oui c'est une partie des choses qui m'inquiète.

Votre condition n'enlève rien à votre charme et à votre intelligence, ni même à votre douceur ou votre prévennance, bien au contraire.

Cependant elle me pose de gros problèmes quant à la possibilité d'envisager l'avenir. La respectabilité à des inconvénients.

Cela me rappelle une comptine de mon enfance :

Un petit poisson, un petit oiseau
s'aimait d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est la haut

Savez vous comment s'y prendre mon doux mon tendre chevalier ?

Elle posa son front sur le sien, et ressera ses bras autour de son cou, leurs yeux se fondaient les uns dans les autres elle y cherchait des réponses à ses questions.

Quel regard! Dans ces yeux brillaient une douceur, mais aussi une volonté intense... Elle n'était pas la Sultane des Mille et Une Nuits pour rien, décidément... Mais Necrarch aimait cela.

Ma mie, je vous l'avoue: je n'ai pas de miracle pour que tout aille facilement entre nous, en particulier sur le sujet de ma condition de trépassé. Je n'ai qu'une chose que je puisse faire: utiliser ma volonté pour aider à cela.

Et en cela, je suis prêt à entendre vos idées, si vous en avez.

Vous parlez de respectabilité, est-ce dû à ma condition? A mon aspect physique? A ma tenue vestimentaire? Vous n'avez pas honte de vous afficher à mon bras, j'espère?

Ou pensez-vous plutôt à ce que nous vivons en ce moment, en dehors de tout cadre moral? Souhaiteriez-vous que nous passions à quelque chose de plus officiel, mon aimée?

Et la flamme violette qui brillait au fond des yeux de Necrarch se fit un instant plus rouge et plus intense...

Je n'ai pas honte de vous. Je vous interdit de penser une telle chose.

Je pensais effectivement plus au cadre moral et à l'avenir auquel mon coeur aspire comme toute femme.

Elle se tut ne sachant comment interprèter cette lueur dans ses yeux

Qu'il en soit donc ainsi!

dit-il d'une voix un peu plus solennelle que d'ordinaire. Puis il se leva et invita dame Muriel à faire de même. Un brin surprise, elle obtempéra.

Venez près de moi, je vous prie, mon aimée.

demanda-t-il. Tandis qu'il sentait la douce chaleur de dame Muriel sur sa cage thoracique, il prit ses mains dans les siennes. A ce moment, le soleil se couchait sur l'oasis...

Surtout, ne vous éloignez pas de moi...

murmura-t-il. Il ferma les yeux, et d'une voix forte, il prononça

Ad stellam videre!

L'instant d'après, quand ils rouvrirent les yeux, ils étaient... au milieu de l'espace! Les étoiles les illuminaient d'un lit de feux d'argent, tandis que le Soleil brillait au loin; la Lune semblait leur sourire, et la Terre semblait être une sphère bleutée.

Eux-mêmes étaient dans une sorte de bulle magique, remplie d'air du désert, où chacun pouvait se mouvoir en apesanteur. Dame Muriel semblait tellement surprise...

Necrarch mit un genou en air devant elle, prit une grande inspiration, et de sa plus belle voix, prit la parole.

Dame Muriel de Maeva City, je vous estime au plus haut point et vous aime de tout mon coeur.

Puis il ouvrit sa main qu'il tenait fermée jusqu'alors. Dedans reposait un écrin bleu nuit, qui s'ouvrit de lui-même. Dedans était une bague de l'or le plus pur, surmontée d'un unique diamant; dans cette pierre, l'on pouvait voir, comme prisonniers des parois polies, un Soleil d'un doré éclatant, un croissant de Lune d'un argent brillant et une Supernova d'un mauve profond.




Dame Muriel, consentiriez-vous à m'épouser?

Elle ouvrit les yeux... les referma et les rouvrit. Elle n'arrivait pas à y croire. Elle aurait voulu se pincer mais elle avait peur de le lacher et de tomber. Le spectacle qui s'offrait à ses yeux étaient merveilleux, tout bonnement magique. Tiens, la terre est ronde comme la lune, personnes ne voudra me croire. Des tonnes d'impression se bousculaient dans sa tête quand elle se rendit compte, (enfin), que le seigneur Necrarch avait parler et attendait visiblement une réponse. Elle se concentra sur lui pour oublier tout ce qui était autour et aperçu la bague.

Elle n'avait jamais vu si beau bijou. Son coeur se gonflait dans sa poitrine près à exploser sous le coup des émotions cumulées. Sa main se tendit pour effleurer la bague qu'elle osa à peine toucher de peur qu'elle s'évanouisse (la bague, et elle avec d'ailleurs). Une larme de joie s'échappa de ses yeux, tomba entre eux, traversa la bulle magique et se cristallisa dans l'espace, petite pierre précieuse au milieu des étoiles.

Elle croisa les yeux de son aimé. depuis combien de temps attendait il une réponse ?

Elle ouvrit la bouche pour répondre et s'apperçut qu'elle avait retenu son souffle pendant tout ce temps. Elle prit une grande inspiration et dit, la voie empreinte d'émotions qu'elle avait du mal à contenir :


Je serais la plus heureuse des femmes de devenir la vôtre.

Depuis que je vous ai rencontré mon coeur flotte ici parmis les étoiles et je ne conçois pas ma vie sans vous.

Elle le regarda glisser la bague à son doigt et tandis qu'il l'embrassait pour sceller leur union, une phrase vint hanter son esprit ; "jusqu'à ce que la mort vous sépare..."

Un temps infini semnblait s'être écoulé, à moins que ce ne fût que quelques secondes... Necrarch vit tomber une perle des yeux de son aimée, entendit les mots qu'il avait toujours rêvé d'entendre.

Il se vit glisser la bague le long du fin annulaire de la belle Muriel, se sentit l'embrasser... tout était...

Parfait...

murmura-t-il... Puis se répétant

Le bonheur parfait. Nous. Ensemble. Toujours...

Il la regardait, et sentit que le sourire sur leurs deux visages resteraient à jamais gravé dans leurs mémoires. Et se prenant soudain à tutoyer celle qu'il respectait tant...

Je t'aime, de tout mon corps, de tout mon coeur et de toute mon âme.

Tout est féérique comme dans un rêve....

Elle profita encore un peu de l'instant

Allons Monsieur le Vice-Gouverneur il est temps de redescendre sur terre. Je garderais pour toujours les étoiles de cette après midi dans mon coeur.

HJ:

Une petite rétrospective des différents avatars que j'ai pu arborer rien que pour vos yeux:

Le bouquet...



La bague... (version 2)



Le cadeau...


Le Nec en fuschia...



Et ce sera déjà ça...

Il manque le père noël me semble t'il !?

Je suis en retard... Je sais, désolé... Pour mon écrit embouteillé, je passe la main, il est encore en cours d'écriture, et je ne suis pas très content du résultat pour l'instant... Trop figuratif. Quitte à être élitiste, je souhaite quelque chose d'un peu plus... opaque.

En cadeau quand même en attendant:

Ainsi cela est il... Tu as reçu ma dernière inspiration, à l'heure qu'il est.

Pour aperçu, avant que le brouillon ne parte à la poubelle défintiivement, voici une partie incomplète de ce qui devait t'être à l'origine destiné (un poème se commençant souvent par la fin...). Ici en est donc le seul exemplaire:


Mille et Une Etoiles


Le ciel du désert est parsemé de lumières,
Mais il en est une qui attire mon coeur
...
...
Sous le ciel du désert parsemé de lumières.

O chère voisine du pays des grands sables,
...
...
...
...

...
...
...
...
...

La Mort est ma maîtresse et vous êtes ma vie
Et je lis dans vos yeux les promesses radieuses
Qui chassent les ombres et le ténébreux lit
Du Styx intemporel de mon âme brumeuse...
La Mort est ma maîtresse et Muriel est ma vie!

Et je souhaite vous écrire, chère Muriel, mon amour,
Des contes passionnés! Des tragédies antiques
Où se jouent sous le masque et les nobles atours
Autant de destinées et d'histoires magiques...
Oui, je souhaite vous aimer, vous chérir toujours.




Il peut paraître séduisant au premier abord, mais il est dégoulinant de bons sentiments et de mièvrerie, trop attaché à la forme sans pouvoir la transcender, et donc, fondamentalement décevant.

Celui que tu as reçu est autrement plus puissant, mais plus difficile. Si tu souhaites voir ce dernier partagé, nous pouvons continuer notre discussion à la Taverne telle qu'elle est. Sinon, il restera dans notre intimité, et nous pourrons clore ce qui y a encore cours.

A toi de choisir, mon aimée...